Mon défi de janvier 2021/1_2

Marché aux puces
265/354 mm; grain fin 300g

Pour préparer un exercice de mon cours d’illustration, je devais rechercher des photos de marchés aux puces, brocantes, bric-à-brac et autres…
Lorsque j’ai déniché la photo de cet ensemble, je suis tombée sous le charme : les couleurs, les différentes matières, l’empilement de tous ces objets me plaisaient beaucoup!

Photo de base

En fait, ce bel ensemble me rappelle la maison des cousines de ma maman. Nous les appelions « les marraines », deux vieilles filles institutrices qui vivaient ensemble depuis toujours…

Pour les pauvres dont elles s’occupaient activement, elles accumulaient un tas de choses hétéroclites. Aller leur rendre visite, c’était comme pénétrer dans un capharnaüm insolite du plus grand intérêt pour nous, enfants. Il y avait tant et tant à regarder que je ne m’y ennuyais jamais!

Nous entrions d’abord dans un corridor glacial encombré jusqu’au plafond de grosses caisses de carton contenant principalement des vêtements.
Le passage étroit était juste de la taille d’une personne.

Dans leur petite pièce de séjour, où elles se tenaient, je me souviens des piles de livres, des collections de pots à lait, des bondieuseries de toutes sortes, des horloges arrêtées depuis des années, des napperons en dentelles ou au crochet, des boites mystérieuses empilées ici et là, des cabas cousus dans des tissus récupérés, des encriers, des cahiers…
Ce n’était qu’un tout petit espace de vie où un gros poêle au charbon diffusait une chaleur généreuse.

Josée et Bertha étaient institutrices toutes les deux.
Ce que je préférais dans cet univers, c’étaient les cahiers que marraine Josée préparait pour « ses gamins ». Ils étaient magnifiques, impeccables et ordonnés.
Pour chaque enfant, elle découpait des images dans les « Dorémi » et préparait, à la main, les lignes pour l’apprentissage de l’écriture.
Vous savez, les enfants savaient écrire parfaitement quand ils sortaient de sa classe : la troisième maternelle.

Tout ça pour vous dire que j’aime bien les bric-à-brac et que je me suis lancée le défi d’en réaliser une aquarelle !
Je dois vous avouer, que ce fut réellement très difficile!!!
La cage, le chariot rouillé et surtout, le plateau à fleurs qui m’a demandé tout un samedi!!!

Mais j’ai travaillé pas à pas, un élément à la fois, sans me disperser, et surtout, sans hâte et j’ai pris plaisir à réaliser avec soin chaque petit détail…

«Les détails font la perfection et la perfection n’est pas un détail.» Léonard de Vinci

Je n’ai quand même pas pu m’empêcher d’y ajouter ma petite touche d’humour. L’avez-vous vue?

Je me suis bien investie dans cette réalisation et j’avoue que je ne suis pas peu fière du résultat final ! Je suis tellement pressée de la partager avec vous que je vous la présente sur sa planche de travail avec les collants! 😉

Et maintenant, zou pour le prochain défi!!!